Cette décision de principe est pionnière en Europe et vise à prévenir tout futur transport d’animaux vers des abattoirs extracommunautaires, même si, au cours des cinq dernières années, seulement 271 bovins luxembourgeois ont été exportés du Grand-Duché de Luxembourg à l’abattage vers des pays tiers.
D’après Claude Haagen, ministre de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural, «l’agriculture durable de haute qualité que nous visons se doit d’ambitionner les plus hauts standards de protection animale». La nouvelle interdiction est, d’une part, la suite conséquente d’une priorité politique qui place la défense du bien-être animal en haut de l’agenda, et, d’autre part, elle répond aux attentes du secteur agricole et des citoyens soucieux de conditions de vie dignes pour tous les animaux.
La décision fait du Grand-Duché un pionnier en Europe en matière de gestion nationale des transports d’animaux vers des abattoirs extracommunautaires. Elle vise à améliorer la protection du bien-être des animaux luxembourgeois, et à solidariser les autres pays européens avant l’échéance de 2023, à laquelle la Commission européenne révisera la législation communautaire relative au transport d’animaux vivants.
Communiqué par le Ministère de l’Agriculture, de la Viticulture et du Développement rural |